Normal ou pas normal?

Normal ou pas normal ?

Ne vous est-il jamais arrivé de vous demander si c’est normal ou pas d’avoir peur, d’être jaloux, d’avoir des idées noires, d’avoir certaines habitudes, certaines envies ou sensations, de vivre certaines expériences… lorsque vous vous regardez ou même face à un proche? Est-ce que cette question a un sens? Peut-elle apporter quelque chose? C’est ce que nous allons tenter d’éclaircir à partir de quelques situations.

La (non)-normalité détermine parfois nos choix et nos actions

Lorsque nous refusons de voir la réalité en face, un “Ce n’est pas normal, ce n’est pas possible!”  nous soulage et nous encourage à combattre ou à fuir!

“Mon patron exigeait de moi chaque jour un peu plus. Sans m’en rendre compte, je faisais sans cesse de nouvelles concessions jusqu’au jour où un collègue m’a dit que ce n’était pas normal, qu’il n’avait pas le droit…  A ce moment-là j’ai ouvert les yeux, et sur son conseil, j’ai commencé à mettre mes limites, à refuser certaines tâches.” raconte Raymond

“Enfant, je croyais que lorsque je serais amoureuse, j’aurais toujours envie d’être avec mon mari. La première fois que j’ai ressenti le besoin de sortir seule avec des copines, j’ai cru que ce n’était pas normal, que si j’avais cette envie, c’est que je n’aimais pas mon ami. Comme cela arrivait régulièrement, je l’ai quitté”,  témoigne Léa.

Comment savoir différencier ce qui est normal de ce qui ne l’est pas?

Nous décidons de ce qui est normal ou pas en comparant la réalité à nos images idéales. Mais parfois, notre idéal n’est-il pas trop démesuré?

A d’autres moments, c’est la comparaison avec les autres qui détermine ce qui à nos yeux est normal ou pas. En tant que droitière, je pourrais trouver le gaucher anormal! Dans une société d’extravertis, l’introverti ne devient-il pas un phobique social? Et celui qui s’attache aux faits, qui aime l’ordre, la précision, la tradition n’apparaît-il pas comme un maniaque, tatillon et ringuard?

Nous sommes aussi influencés dans nos jugements par les standards de notre culture. Aujourd’hui, à en croire les médias, ce serait normal de toujours prendre soin de soi, de savoir se faire fréquemment plaisir, d’être toujours en forme, de bonne humeur, sociable et zen, heureux de faire la fête avec de nombreux amis, d’être beau, mince, bien habillé,  de savoir maîtriser ses émotions, de partir plusieurs fois par an en vacances, de rouler dans une belle voiture, de faire un travail passionnant, d’avoir des enfants reconnaissants, d’avoir ou d’être des parents tout-puissants, protecteurs et nourriciers subvenant à tous nos besoins… Et nous souffrons si nous n’entrons pas dans la norme! Mais est-ce si “normal” finalement?

Peut-on construire d’autres images que celles véhiculées par la publicité?

Les sciences nous informent sur notre nature et notre potentiel humain ainsi que sur le monde dans lequel nous vivons. La question “Est-ce normal?” devient alors: “Qu’est-ce qui est humainement possible? Qu’est-ce qui ne l’est pas?” La réponse nous permet de prendre conscience de nos limites humaines et nous aide à accepter ce que nous ne pouvons pas changer. 

Ces dernières années, le courant de psychologie positive (la psychologie qui étudie les expériences de bonheur plutôt que les pathologies) nous ramène à un idéal plus humain en mettant à notre portée les résultats d’enquêtes. Nous apprenons par exemple que:

  • Un humain sur deux doit se battre contre des idées noires pendant plus d’une semaine au moins une fois dans sa vie.
  • Les hommes heureux ressentent encore souvent des sensations et des émotions désagréables, ce qui ne les empêche pas de se sentir heureux.
  • Les couples heureux ont appris à vivre ensemble tout en acceptant qu’il y a des sujets sur lesquels ils ne sont pas d’accord.

De telles informations nous aident à dédramatiser quand nous nous retrouvons dans des situations semblables. Si d’autres que nous s’en sortent, c’est que des moyens existent. Nous pouvons donc les trouver!

Finalement la question « Normal ou pas normal ? » fait-elle avancer ?

Les réponses que nous donnons à cette question nous aident parfois à lever la pression et à déstresser. L’aide d’un psy pour différencier le normal du pathologique peut alors être bien utile. Si vous choisissez un psy qui porte sur vous un regard plein d’humanité, il vous aidera à aller plus loin.

Normal ou pas? L’essentiel n’est pas là! Ce n’est pas un but en soi de vivre selon des normes. Ce serait au contraire une forme d’esclavage et d’aliénation.

Ne serait-ce pas finalement plus riche de nous demander: “Au-delà des normes, nos choix et nos actes nous rapprochent-ils de ce que nous voulons réellement vivre? Sont-ils conformes à nos valeurs? Sommes-nous capables de rencontrer ceux que nous aimons dans leur différence?”

Le savoir change la vie

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Un pas plus loin!

Vous avez du mal de vous situer? La question de la normalité (la vôtre ou celle d’un proche) vous taraude?  Je peux vous aider rapidement et efficacement à voir plus clair, seul en couple ou en famille. Il suffit parfois d’un simple bilan pour repartir d’un bon pas! Je vous donne des outils pour mieux comprendre votre réalité humaine et le sens de vos différences dans les dynamiques relationnelles. Tarifs.

A propos de l'auteur:

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Régente en mathématique, licenciée en psychopédagogie, sophrologue, auteur de « Victimes d’amour : Après tout ce que j’ai fait pour toi », paru chez Mardaga et de « Stop à l'ingratitude des enfants, conjoints, amis... et à la nôtre ". Pour acheter ce dernier, il suffit de verser 18€50 sur le compte de l'ASBL Réfl'Actions BE37 73205348 3528 avec en communication l'adresse complète de livraison. Vous pouvez aussi soutenir ce site en versant la somme de votre choix sur ce même compte.

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