Nos actions et projets

Nos atouts: une maison ouverte, un jardin, un duo solide… et plein de projets en tête!

Découvrir la permaculture“Le jardin de Francine” c’est un jardin d’expérimentation.  Nous y pratiquons la culture sur sol vivant. Depuis nos formations au Centre Ethnobotanique de Virelles, nous accueillons et introduisons même des plantes sauvages comestibles ou intéressantes pour la biodiversité. C’est avec plaisir que nous partagerons nos expériences avec vous sur rendez-vous ou au cours de nos portes ouvertes.  Notre démarche vise aussi à motiver un maximum de personnes à jardiner. Pour ces raisons, nous leur expliquons les expériences que nous avons menées. Nous parlons de nos réussites mais aussi de nos échecs et déceptions et des réflexions qu’elles engendrent.

Découvrez notre conception du jardinage sur notre page “Jardins passions” et dans notre article “Pour quoi faire son jardin”.  Nous remercions aussi les personnes qui, par leur exemple, nous ont permis d’avancer dans la conception de ce projet

Projets en chantier

2015 lecture de “Comment nourrir l’Europe en temps de crise” et “Comment tout peut s’effondre” de Pablo Servigne. Après le choc, nous nous sommes interrogés sur les capacités de notre région de nourrir ses habitants. Grand tournant pour l’ASBL puisqu’à partir de ce moment les actions tournent principalement autour de l’autonomie alimentaire et de la santé.

Un avant-projet démesuré!

Tout d’abord, nous avons imaginé une mobilisation citoyenne. Il s’agirait d’inviter, d’inciter, d’encourager par divers moyens, ceux qui ont un terrain à le cultiver. Un de ces moyens serait notamment de montrer l’exemple. Où et comment?  Dans les écoles en préparant des semis à repiquer ensuite sur les pelouses couvertes. Pour la fête des mères, un plant de potiron que l’enfant aurait semé pourrait être offert à sa maman. Vu qu’il aurait appris à le faire, il pourrait le repiquer lui-même.

Ensuite, il faudrait donner la possibilité aux jardiniers amateurs de partager leur production. Une coopérative se chargerait de la réception et de la vente des denrées. Le jardinier recevrait un salaire dans une monnaie locale non liée à l’euro qu’il pourrait échanger en hiver à la coopérative contre d’autres aliments.

En ce mois de février 2020, nous sommes encore très loin d’atteindre cet objectif. De nombreuses initiatives se sont révélées vaines ou peut-être simplement prématurées. Mais nous avons gardé une ligne: éveiller les consciences à la nécessité d’une plus grande autonomie alimentaire sur le plan personnel et au niveau local.

Actions menées pour avancer vers une plus grande autonomie alimentaire de notre région

Pour la mobilisation citoyenne

En premier lieu, nous sommes allés voir une directrice d’école primaire. Les bâtiments de son établissement sont entourés d’une pelouse longeant la route. L’endroit semblait donc idéal pour que les enfants puissent surveiller leurs plantations de courges et déguster quelques petits fruits rouges à travers la grille. Mais le projet s’est avéré beaucoup trop compliqué à mettre en place.  Il se serait résumé finalement à ce que nous jardinions bénévolement avec les enfants de la garderie un jour par semaine. Evidemment, cela nous éloignait de nos objectifs. Mais toutefois cette rencontre a été riche. Nous avons appris toutes les contraintes imposées par l’organisme de surveillance AFSCA! Pas question de cuisiner en classe et surtout pas les légumes du jardin par exemple !

Parallèlement, nous nous sommes documentés sur la permaculture. De plus, nous avons fait un stage de 6 jours à “La graine indocile” à Bras en France. Nous avons également rencontré de nombreux permaculteurs wallons. Plus d’infos ICI. 

Toujours avec l’esprit de créer des liens, nous avons également initié quelques réunions “Transition” dans la région, dont une avec les jeunes producteurs qui s’installaient dans la région.

Des expérimentations à montrer

Encouragés par ce que nous apprenions, nous avons expérimenté diverses techniques. Ces dernières peuvent être utilisées avec des enfants pour cultiver sur pelouse, sans retourner la terre. Des journées portes ouvertes et des rencontres plus informelles (sur RV) ont permis à un large public de voir les résultats de nos expérimentations. Ainsi, ils pouvaient tenter l’expérience, par exemple, de la culture de pommes de terre sur gazon. En 2019, nous avons également mené l’expérience dans un  jardin de la cité Emile Donnay à Couvin.

Pour augmenter notre autonomie alimentaire

Nous avons été à la rencontre des producteurs locaux que nous encourageons de diverses manières. De même, nous les avons réunis dans l’espoir qu’ils se rencontrent et tissent de liens de coopération. Cela a débouché sur un événement à Baileux qui a attiré plus de 100 personnes.

Dans notre recherche de moyens d’échanges, nous nous sommes également intéressés à la monnaie libre et nous avons organisé trois rencontres dont une à Namur et les 2 autres au “Jardin de Francine” , dont une formative. Notre but était entre autre de créer les premiers groupes locaux. Un groupe s’est créé mais n’a pas tenu. Néanmoins, l’expérience nous a montré que la plupart des participants se demandent ce qu’ils peuvent avoir avec les “Junes” qu’ils reçoivent chaque jour, sans se demander ce qu’ils peuvent offrir.

Une coopérative rassemblant des producteurs locaux

Comment en tant que consom’acteurs aider les jeunes producteurs qui s’installent trouver de nouveaux débouchés?  Par quels moyens pourrions-nous notamment promouvoir la production artisanale et locale? Est-ce par exemple possible de créer une coopérative sur le modèle de “Paysans-Artisans”? Enfin, comment créer et soutenir la Transition vers un mode de vie plus humain, plus solidaire, plus respectueux de toute forme de vie? Nous avons pris de nombreux contacts avec les acteurs de terrains en vue de voir les personnes ressources dans la région.

Pour trouver des réponses à toutes ces questions, nous avons rencontré Benoît Dave en 2016. Il est l’initiateur de la coopérative  “Paysans-Artisans” à Namur. Il nous a expliqué ses fondements. Mais nous ne sommes pas parvenus à  réunir une équipe de volontaires suffisamment solide pour aller plus loin. Depuis, il y a 2 coopératives qui ont vu le jour dans la région: La botte Paysanne à Sivry et Coop ESEM à Florennes, que nous soutenons.

Des rencontres et mouvements  citoyens

L’idée d’effondrement est particulièrement traumatisante. Et donc seul, on risque de désespérer. C’est pourquoi nous avons organisé une rencontre pour en parler ensemble.

Pour mieux soutenir le monde paysan et ses difficultés, nous soutenons activement le Mouvement d’Actions Paysannes. Un groupe local s’est créé, que nous avons finalement quitté début 2019.  Trop de réunions sans actions suffisamment concrètes.

Trop impatients, nous avons décidé de mener nos propres actions au nom de l’ASBL. Et c’est ainsi que nous avons fait des présentations notamment sur le Marché d’Antan à Virelles et au cours d’événements à l’Aquascope. Il s’agissait de faire déguster des préparations simples à base de plantes sauvages. La dégustation permet un dialogue autour de l’alimentation  et de notre responsabilité en tant que mangeur, acheteur.

En 2019, Marie-Berthe a aussi donné deux conférences sur la permaculture humaine. Quelles sont les qualités et les compétences nécessaire pour pouvoir prendre soin de la terre, de soi et des autres?

L’alimentation au coeur de nos problèmes?

Au fil de nos recherches et de nos réflexions, il nous est apparu que le point de départ d’une prise de conscience pouvait partir d’un besoin personnel et notamment du besoin de revoir son alimentation lorsqu’on est confronté à un problème de santé.

Si vous avez déjà cherché des solutions alternatives à la médecine lors de l’apparition d’un symptôme, vous êtes sans doute tombé sur les vidéos de Thierry Casasnovas. Repenser l’alimentation en terme de besoins réels de notre organisme débouche sur la nécessité de s’alimenter avec sobriété, de privilégier des périodes de jeûne, de se nourrir d’aliments sains, bios, locaux, riches en micro-nutriments et donc sauvages ou cultivés sur sol vivant.

Son slogan auquel nous adhérons: Etre fort pour être utile.

Promouvoir cette alimentation corrige l’image qu’on se fait du fameux “prendre soin de soi” trop souvent déformé par les publicités qui stimule plutôt nos tendances égocentriques.

Prendre soin de soi, c’est aussi prendre soin de la terre et prendre soin de tous les êtres vivants.

Un terrain d’expérimentation

Le covid a interrompu notre élan. Nous avons continué à développer le terrain qui s’est agrandi. Plantation d’un verger de hautes tiges pâturé par des moutons. Poules qui entretiennent le jardin en hiver. Reproduction de Vorwerk par les bassettes…

Motivation pour la fondation de Réfl’Actions

A l’origine du projet, une intuition, un rêve 

Dans le cadre de mon travail en tant que psychologue, j’étais souvent confrontée à des souffrances non pathologiques. Ces souffrances sont le reflet d’une culture de l’égoïsme.

Nos contemporains vont mal à en juger par le nombre d’antidépresseurs, anxiolytiques… vendus chaque année. Mais ils ont moins besoin de thérapie que de rêves et de projets! D’actions qui leur permettent de retrouver le “bon sens” dans leur vie.

Ne manquons nous pas tous finalement d’un réseau de relations sincères dans lesquelles on peut aborder le sujet de nos craintes? Pour réfléchir et agir ensemble, pour partager les connaissances, les passions, les rêves et projets…?

N’avons-nous pas tous le besoin de mettre nos forces au service de nos valeurs au sein de groupes de réflexion et d’actions porteuses de sens? N’avons-nous pas finalement le désir d’être utiles?

Ensemble nous pourrions

• nous donner les moyens de structurer le flot de connaissances contradictoires qui nous assaillent sans cesse
• trouver les moyens d’agir qui respectent le mieux nos valeurs
• nous accepter et nous sentir acceptés en tant qu’être humain, avec nos qualités et nos défauts, nos compétences et nos limites
• faire de nos différences des complémentarités et des opportunités de créer
• trouver une place d’acteur là où nous sommes, ici et maintenant.

Contexte culturel et socio-économique tel que je le perçois

Le manque de repères et d’idéaux sociaux porteurs et un flot d’informations contradictoires sèment de la confusion et des modes de réflexion déprimogènes.

« L’homme devient déprimé parce qu’il doit supporter l’illusion que tout lui est possible »(La fatigue d’être soi – Alain Ehrenberg). 

La psychologie positive scientifique et la neurobiologie démontrent les bénéfices très rapides des relations saines, d’une meilleure connaissance de la réalité humaine, d’une reconnaissance de ses responsabilités, des possibilités d’agir sur soi et sur son environnement et du contact avec la nature.

Dès lors, je me suis demandé:

  • Comment utiliser ces connaissances pour donner au plus grand nombre les moyens de mieux traverser les inévitables crises existentielles de la vie dans un contexte de crise socio-économique ?
  • Par quels moyens pouvons-nous faciliter l’acceptation de la réalité et l’engagement dans des actions concrètes au service des valeurs et d’un projet qui nous dépasse ?
  • Dans un monde où tout s’effondre, comment créer un milieu plus sécurisant et sécurisé pour encourager la (re)mise en action et en relation et le choix de l’entraide ?

La collapsologie

Face à la possibilité envisagée comme de plus en plus probable d’un effondrement, comment réfl’agir? Comment soutenir les personnes impuissantes, désespérées, sidérées par cette découverte? Finalement, il n’y a pas de rupture avec ce que nous avons mis en place jusque-là. Il y a au contraire un belle continuité car finalement, les outils de réflexions développés étaient sur la bonne voie.

Fondements et missions

Parce que le savoir change la vie

Recueillons, structurons et  transmettons les connaissances – savoir, savoir-faire, savoir-être. Acquérons ainsi une meilleure connaissance de l’humain, de la nature et du monde dans lequel nous vivons: nature, économie, nouvelles alternatives… Retrouvons alors notre liberté de penser! Développons notre capacité d’adaptation!

Evidemment, il n’est pas question de mettre sa tête dans le sac. Ensemble, et si nous nous renforçons, nous sommes plus forts pour oser voir la réalité en face, même celle que nous révèle la collapsologie.

Quelles sont les savoirs à transmettre pour développer la capacité d’accepter la réalité de la vie, de faire des choix, de prendre des décisions, de s’engager dans des actions concrètes personnelles et collectives? Comment créer des groupes résilients,  capables de construire des projets plus justes, plus solidaires et plus respectueux de l’humain et de la nature? Ces questions parmi d’autres sont celle de la permaculture humaine? Quelle culture devons-nous promouvoir pour permettre à chacun de prendre soin du Vivant, en soi, autour de soi, pour prendre soin de soi, des autres, de la terre.

Parce que l’action réfléchie a le pouvoir de changer notre regard et notre vision de nous-mêmes et du monde

Cherchons ensemble les moyens de développer des initiatives personnelles ou collectives. En effet, c’est aussi dans l’action que nous pouvons découvrir notre place dans les communautés.

Trop de personnes se sentent impuissantes et sombrent dans l’impuissance apprise.  L’inactivité, le désespoir, la sur-consommation, la dépendance à l’alcool ou aux médicaments…. enfoncent en premier lieu la personne et par conséquent notre civilisation.  Il est temps de nous retrouver pour partager des moments de convivialité et de partage en toute confiance! C’est pourquoi, nous créons des rencontres au cours desquelles chacun peut exprimer ses peines, ses peurs, ses colères….

La terre est un outil merveilleux pour rendre à chacun un pouvoir sur sa vie. La production de nourriture saine et respectueuse de l’environnement donne entre autre un sentiment de sécurité et une fierté à chacun, producteur ou consommateur. La consommation de cette nourriture améliore non seulement la santé mentale, mais aussi la santé psychologique, notre vision de la vie, du monde, notre conscience.

Bénéficiaires

L’ASBL s’adresse à toute personne qui, quels que soit son origine, son âge, sa situation familiale, professionnelle et sociale est désireuse, de réfléchir et d’agir!

“Work in progress” 

“En art, la locution « work in progress » est employée par un artiste qui désire présenter soit un projet, soit son œuvre pendant son exécution. En cinéma, un film peut aussi être projeté comme work in progress, c’est-à-dire que son réalisateur estime que le montage du film est à améliorer ou n’est pas terminé.” (Wikipeda)

Au sein de l’ASBL Réfl’Actions, nous avançons à tâtons. En effet, les leçons que nous tirons de nos essais et de nos erreurs nous invitent parfois à abandonner un projet, à changer de cap. Tout en restant fidèles à nos objectifs, nous voulons apporter les réponses les mieux adaptées aux besoins non seulement de notre civilisation, mais aussi de la terre et de tous les vivants.

 

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